Marie-Hélène Labat inscrit sa démarche photographique dans une recherche où s’opèrent de constants glissements entre documentaire et fiction. Les éléments collectés au cours de ses reportages sur le terrain subissent une métamorphose pour offrir une lecture des écosystèmes. Longtemps elle s’est consacrée à l’humain dans son cadre de vie. Lors de voyages répétés en Afrique, elle prend la mesure du réchauffement climatique au quotidien du peuple Tamberma dans le nord du Togo.
Depuis, elle documente les écosystèmes changeants et au contact de la nature, des habitants et des scientifiques, Marie-Hélène Labat construit des récits entre réalité et imaginaire. Ses productions sont souvent la résultante d’une écoute approfondie des enjeux de territoires où elle interpelle sur la nécessité de protéger le vivant. Par des techniques de sur-impression et de collages numériques, elle propose une esthétique qu’elle aime à qualifier d’images augmentées.
Ses récents travaux, qui sont exposés au lycée dans l’espace d’art actuel, témoignent de ce processus créatif, dans la forêt naturelle de la Massane en lien avec le laboratoire océanographique de Banyuls en Occitanie.
Distribution : Gabrielle Lelièvre (Animation) ; Aure De Rul, Jade Zurkinden, Anaïs Lehongre, Joye Catherine, Mélina Ferrandez, Ys Guillou (Chroniques et interview), Marie-Hélène Labat (interviewée) ; Zoé Lentement (technique du direct).